Le réseau CMCB à la manœuvre
Dans l'excellent cadre de l'hotel RENAISSANCE Wagram, ce vendredi là de 19h à 21h , plus de 100 participants, des investisseurs , des experts, des entrepreneurs et des hauts cadres venus de Suisse, de Belgique, de UK, de France et une forte délégation d'entrepreneurs congolais ont fait spécialement le déplacement de Kinshasa.
Cette rencontre est organisée dans le cadre des rencontres d'affaires organisées par le réseau Congo Millenium Business Club (CMBC) en partenariat avec le FEDD.
Animé par son président co-fondateur Jean Ishaku, le Congo Millénium Business Clubest un cercle d'affaires apolitique, qui s'est donné pour mission d'identifier et réunir en son sein, l'excellence de la diaspora congolaise. Une nouvelle génération de Décideurs, d'Entrepreneurs, d'Experts, de cadres dirigeants, et de professionnels du secteur publique et du secteur privé afin de créer un mouvement positif qui regarde en direction du Congo.
Le CMBC est également une communauté de valeurs (Fraternité - Solidarité - Humanité - Intégrité - Respect - Travail) au service de la diaspora, des congolais et des passionnés du Congo. Le CMBC souhaitons contribuer à la valorisation de l'Afrique et de sa diaspora. Notre ambition, bâtir un nouveau leadership "Congo Empowerment" avec pour épicentre le Bassin du Congo.
Le Makutano en 3 points clés:
1) Le Makutano est un Réseau d'affaires (+ de 300 membres) congolais apolitique rassemblant des Congolais de la nouvelle génération chefs d'Entreprises locaux ou issus de la diaspora
2) Les entrepreneurs du Makutano ont à coeur d'impacter socialement leur environnement (Responsabilité Sociale de leurs Entreprises).
3) Les entrepreneurs du Makutano se rencontrent chaque année à l'Hotel Sultani à Kinshasa. Cette année du 15 au 17 septembre 2017 aura lieu la troisième édition.Des intervenants de qualité
J'ai apprécié la qualité des interventions qui se sont succédées sous l'animation du maître de cérémonie Mr Roger MUSANDJI, Ceo Oeil d'Afrique :
- Madame Trycia MBUKUMBUMBA, Conseiller économique chargée des affaires francophones de l'Ambassade de RDC Paris et Fondatrice du FEDD, a présenté "la Contribution de la diaspora à l'économie congolaise"
- Madame Nicole SULU , Administrateur-Gérant de Sulu Groupe sprl, Fondatrice Makutano a présenté le réseau Makutano et l’évènement Sultani MAKUTANO
- Monsieur Emile OSUMBA, Président de la chambre de promotion du commerce et de l'industrie entre la Suisse et la RD Congo a fait un état des lieux du potentiel économique de la RD Congo,
- Maître Serge NAWEJ, Avocat, Fondateur de ProximA, Président de la commission nationale des jeunes Entrepreneurs a la Fédération des Entreprises Congolaise , a fait une présentation 'L’entreprenariat au Congo 'Mode d’emploi'
- Maître Dorothée MADIYA MWAMBA, Avocate et Mandataire des Mines a fait un retour d'expérience sur le secteur des Mines en RDC
- Monsieur Cyril MAGLIANO, PDG de Systemis, a fait un Partage d’expérience et témoignage, Installer sa PME en RD Congo
La bienveillance des autorités la République Démocratique du Congo par le billet de son ambassade. La présence d'officiels de premier rang de la République Démocratique du Congo a contribué à la réussite de l'événement.
En présence de l'Ambassadeur de Rdc en France Mr Atoki ILEKA, le Vice Premier Ministre Mr Léonard She Okitundu a encouragé le travail du réseau Makutano et du réseau CMCB.
Dans son allocution de clôture, l'autorité a fait la synthèse des interventions et a encouragé les Congolais de la Diaspora à faire preuve de 'patriotisme économique'.
Il a également souligné l'importance de la formation professionnelle ainsi que du numérique comme secteur d'avenir.
Programme 10000codeurs : objectif 1500 codeurs de RDC
Alors que la première édition de l'événement Congo Techdays vient de s'achever, J'ai identifié à travers les réseaux CMBC et MAKUTANO les interlocuteurs qui vont comprendre ma vision d'une Afrique actrice de la transformation digitale du Monde. J'ai trouvé des interlocuteurs sérieux, compétents, responsables, possédant des valeurs humaines qui me sont chères, et conscient que l'expertise numérique locale sera nécessaire pour créer les applications et services numériques dont la RDC a besoin pour son Développement.
Douglas Mbiandou, l’entrepreneur qui veut former 10.000 codeurs en Afrique.
Ingénieur de formation, le franco-camerounais Douglas Mbiandou est le fondateur de la société OBJIS, un centre d’apprentisage en informatique qui a contribué depuis 2005 à la formation continue de plus de 3000 personnes en France.
http://www.douglasmbiandou.com
http://www.forbesafrique.com/Douglas-Mbiandou-l-entrepreneur-qui-veut-former-10-000-codeurs-en-Afrique_a8531.html
https://twitter.com/douglasmbiandou
Dans sa quête du développement durable, la République Démocratique du Congo est en train de mettre en place une politique de zones économiques spéciales devant répondre aux besoins de diversification économique, de création massive d’emplois, d’attraction des investissements directs étrangers, d’attraction des nouvelles technologies, de renforcement de sa capacité d’exportation pour se procurer plus des devises, bref de développement économique. Entre temps ; le pays s’est engagé dans la COP21, avec pour intention de contribuer à la limitation des changements climatiques qui menacent l’humanité. Faudra- t-il restreindre son plan d’industrialisation pour ne pas émettre assez de gaz à effet de serre ? Faudra-t-il opté pour les pratiques de l’économie circulaire ou celle de zones économiques spéciales de réinvestissement ?
Le projet de zones économiques spéciales est peut être nouveau du point de vue conceptuelle, mais en pratique bien des projets de développement économique ont déjà été envisagés dans le passé. Le projet de la ZOFI (zone franche d’Inga) et celui de « foyers de développement » des années 88 et 92 élaboré par le B.E.A.U (bureau d’étude d’aménagement urbain) présentaient des intentions de développement quasi similaires à celles du projet de ZES. Ces projets avaient respectivement pour finalités ; d’accroitre la production de l’énergie électrique pour accroitre les recettes d’exportation des matières premières et d’opérer une transformation du monde agricole congolais en vue d’une indépendance alimentaire. Quoi qu’ils étaient mono sectoriels, de sorte qu’ils envisageaient un développement économique assis sur un seul secteur d’activité, le software (une gamme d’incitations fiscales) et le hardware (mise à disposition des espaces destinés à accueillir ces projets) sont des points de rapprochements avec le nouveau projet de zones économiques spéciales.
Les enjeux environnementaux du moment et le fait que les projets cités ci-haut n’aient pas abouti nous ont conduits à aligner la nouvelle politique de ZES dans une suite des préalables nécessaires à la réussite de cette politique en RDC :
- Les infrastructures de base dans la zone ;
- Les politiques incitatives bien encadrées ;
- Une localisation géographique de la zone économique spéciale par nature d’activité qui va s’y exercer ;
- Le portage politique,
- Le partenariat gagnant-gagnant-gagnant
- le développement d’une économie circulaire au sein des zones économiques spéciales ;
- la création des zones économiques de réinvestissement.
La libre exploitation des ressources naturelles épuisables et non épuisables sera au cœur de la politique de zones économiques spéciales et pose un problème de durabilité de manière à être moins bénéfique aux générations de nos enfants. Le risque pour les ressources épuisables de laisser des lits d’érosions et entrainer un exode rural massif, comme cela s’est déjà produit dans les provinces des Kasaï est pressent .Même la présence des ressources renouvelables dans le secteur agricole ne garantit pas la durabilité. Dans le cas d’exploitation extrême cela peut aboutir à l’extinction de certaines espèces cultivées.
L’équilibre à établir entre les bénéfices attendus de cette politique de ZES et les risques d’extinction des ressources sans être bénéfiques aux générations de nos enfants (problème de durabilité) se situe dans la création des zones économiques de réinvestissement et le développement d’une économie circulaire au sein de ces zones.
Auteur : Christian Mapendo Masumbuko
Né en 1990, Christian Mapendo Masumbuko est un énarque de la République Démocratique du Congo. Représentant du F.E.R.A.M en RDC et Membre du cercle de l’union interalliée à Paris, il est consultant en politique de zones économiques spéciales. Ses récentes recherches portent sur le développement durable et sur la dédollarisation de l’économie congolaise. En 2014, il a participé au projet TAXE EN RDC financé par le DFID et au projet Cleaning up Kinshasa, un projet de nettoyage et de recyclage des déchets plastiques à Kinshasa financé par P.S.I. Il est détenteur d’un diplôme de licence en économie monétaire et travaille actuellement au sein de l’administration publique de son pays.
RESUME
Une étude sur la caractérisation des systèmes agroforestiers a été menée en périphérie de Kinshasa dans cinq villages de la commune de Maluku. Les résultats obtenus montrent qu’en périphérie de la ville province de Kinshasa, les agriculteurs intègrent plus les arbres fruitiers dans leur champ que les autres espèces d’arbres. La raison principale en est la diversification des sources de revenu. Bien que ce revenu soit substantiel, dans l’ensemble, les populations interrogées ont exprimé leur inquiétude quant aux conflits que ces arbres génèrent avec leurs voisins.
Il ressort de résultats de nos analyses que les populations pratiquent l’agroforesterie en associant les arbres fruitiers et non fruitiers avec les cultures vivrières comme le manioc, le maïs et l’arachide.
Les raisons qui ont guidé les agriculteurs à intégrer les arbres fruitiers aux champs se fondent sur la conjonction que les fruits et les graines sont les produits les plus bénéfiques sur les marchés de Kinshasa.
Quant à l’inventaire des espèces d’arbres présents au champ, Mangifera indica s’est révélé l’arbre fruitier le plus abondant avec une fréquence relative de 86,8% d’individus. L’agrosylviculture pratiquée par les populations reste le système qui s’adapte le mieux aux besoins des exploitants et qui leur offrent le meilleur rendement. La vulgarisation de l’agroforesterie dans les sphères de décisions concernant l’utilisation et la gestion durable des ressources végétales devrait prendre en compte les conditions de vie des populations en zone rurale et encourager la gestion traditionnelle des arbres.
Mots clés : Agroforesterie, agroécosystème, Maluku, agriculture itinérante,
Auteurs:
Apollinaire Biloso, Claude Akalakou, John Mafolo
Pour aller plus loin, vous pouvez télécharger le rapport dans son intégralité :
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